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Optimiser son environnement VMware : pour mieux le maîtriser… ou mieux en sortir

VMware reste un socle solide pour de nombreuses infrastructures. Mais depuis le virage Broadcom, une question s’impose : êtes-vous encore aux commandes, ou simplement embarqué ? L’optimisation n’est plus un confort, c’est une stratégie de souveraineté.


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Pendant deux décennies, VMware a été la colonne vertébrale de la virtualisation. Dans la majorité des entreprises, vSphere est devenu un standard invisible, le socle sur lequel tout repose.


Mais le rachat par Broadcom a profondément changé la donne : nouvelles politiques tarifaires, disparition des licences perpétuelles, recentrage sur les grands comptes. Ce qui était un pilier de stabilité est devenu, pour beaucoup, un facteur d’incertitude.


Optimiser son environnement VMware n’est plus une question secondaire. C’est un acte stratégique. Il ne s’agit plus seulement de gagner en performance, mais de reprendre la main sur son infrastructure, de comprendre où se trouvent les dépendances, et de se donner la liberté de choix : continuer sur une base solide, ou préparer une transition vers une alternative viable.


1. L’audit, première étape de la lucidité


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Avant d’envisager la moindre évolution, il faut comprendre l’existant.


Beaucoup d’environnements VMware tournent aujourd’hui dans une zone grise : machines virtuelles obsolètes, snapshots oubliés, clusters sous-utilisés, licences surpayées, dépendances réseau non documentées.


Un audit d’optimisation n’est pas un simple état des lieux. C’est une radiographie complète de la plateforme, qui révèle la dette technique accumulée au fil des années et les gisements d’efficacité dormants.


Ce travail met souvent en évidence une réalité dérangeante : ce n’est pas le matériel qui limite la performance, mais la complexité. En simplifiant et en mesurant, on retrouve une marge de manœuvre considérable, souvent sans investir un euro de plus.


2. Rationaliser pour reprendre le contrôle


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Une fois les données en main, vient l’étape du rightsizing et de la rationalisation.


Chaque machine doit être dimensionnée selon son usage réel, pas selon une estimation approximative faite il y a cinq ans.


Les templates doivent être uniformisés, les règles d’affinité revues, les politiques de sauvegarde harmonisées.


Rationaliser, ce n’est pas “faire du ménage”, c’est retrouver la cohérence d’ensemble.


Un cluster clair, documenté et stable est plus performant, plus prévisible et surtout plus facile à maintenir.


C’est aussi un prérequis à toute transition future : une architecture propre est une architecture portable.


3. Licences VMware : le coût de la dépendance


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Depuis l’intégration à Broadcom, VMware a changé de modèle économique.


Le passage à la licence par cœur CPU, la fin des licences perpétuelles et la segmentation stricte des offres ont bouleversé les équilibres financiers.


Des entreprises de taille moyenne se retrouvent avec des coûts multipliés par deux ou trois (vois plus), sans amélioration fonctionnelle.


Cette situation pousse de nombreuses DSI à une réflexion plus large : la soutenabilité du modèle VMware sur le long terme.


Optimiser son environnement, c’est aussi évaluer sa dépendance économique à l’éditeur et se préparer à la réduire.


4. Préparer la sortie sans précipitation


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Sortir de VMware ne veut pas dire repartir de zéro.


Cela signifie bâtir, en parallèle, une stratégie d’émancipation.


Tester une plateforme alternative, comme Proxmox ou XCP-ng, sur un périmètre limité.


Valider la compatibilité des sauvegardes, des images, du stockage et des processus réseau. Identifier les workloads critiques et les dépendances applicatives.

Cette démarche se fait calmement, sans urgence.


Le but n’est pas de quitter VMware demain, mais de ne plus en être prisonnier.


Une infrastructure propre, documentée et standardisée peut basculer d’un hyperviseur à un autre avec un effort maîtrisé — à condition d’avoir anticipé cette modularité.


5. L’automatisation comme levier d’indépendance


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L’automatisation est le cœur de la liberté technologique.


Tout ce qui est défini dans le code est reproductible ailleurs.


Une infrastructure décrite en Terraform, Ansible ou PowerCLI n’appartient plus à une interface, mais à un concept.


Cette approche “Infrastructure as Code” permet de redéployer un environnement complet sur un autre hyperviseur ou dans le cloud sans repartir de zéro.


Changer de plateforme devient une décision d’architecture, pas un chantier de plusieurs mois.


C’est cette discipline qui transforme la maintenance en stratégie, et la dépendance en indépendance.


6. Les alternatives open-source : maturité et pragmatisme


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Les alternatives à VMware ont atteint un niveau de maturité suffisant pour être envisagées sérieusement.


Proxmox VE, XCP-ng, OpenNebula ou Nutanix AHV offrent aujourd’hui une stabilité et une intégration dignes d’environnements de production.


Leur philosophie est différente : plus ouverte, plus transparente, plus proche de la logique Linux que de celle des appliances verrouillées.


Migrer vers ces solutions ne consiste pas à “copier VMware”, mais à reprendre la main sur sa propre infrastructure.


On gagne en visibilité, en souplesse, et en compréhension. On sait ce qui tourne, où cela tourne, et combien cela coûte.


7. L’optimisation comme stratégie de souveraineté


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Optimiser son environnement VMware, c’est plus qu’une question technique.

C’est un acte de souveraineté numérique.


C’est la volonté de comprendre, de mesurer, de maîtriser — et de ne plus subir les changements imposés par un fournisseur.


Les organisations qui adoptent cette posture avancent avec sérénité. Elles peuvent décider de rester, parce que cela a du sens, ou de partir, parce qu’elles y sont prêtes.Mais dans les deux cas, elles gardent le pouvoir de choisir.


Conclusion


VMware reste une technologie solide, éprouvée et performante.

Mais l’ère de la confiance aveugle est révolue.


L’infrastructure doit redevenir un territoire maîtrisé, et non un service sous influence.


Optimiser aujourd’hui, c’est préparer demain : un socle stable, agile, et indépendant.

Dans un monde post-Broadcom, la lucidité technique devient une arme stratégique.


Optimiser, c’est faire de VMware un tremplin, pas une prison!



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Par Mounir Chouikhi Architecte Virtualisation & Cloud – VSHIFT Solutions



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